Questions – réponses

Combien coûte ce projet et qui le finance ?

Le projet est chiffré à 107 M€ TTC, cela inclut le coût de travaux (60M€ HT) mais également l’intégralité des études, des frais annexes, et des taxes.

Quelle est la différence entre le projet 2023 et la vision 2030 ?

Le « projet 2023 », dans le budget alloué, s’inscrit dans le calendrier des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 et dont la majeure partie sera livré fin 2023, en amont des jeux. La partie sud du site sera occupée pendant les Jeux Olympiques (épreuves sur la place J. Rueff et dans le Grand Palais éphémère). Le sud du Champ de Mars ne sera par exemple pas modifié dans le cadre du projet 2023.

La « vision 2030 » correspond à une réflexion globale, vision inspirante pour penser l’avenir du site dans sa globalité. Cette vision n’est pas incluse dans le financement du projet, et pourra être réinterrogée et affinée dans les années à venir.

Qui a choisi ce projet ?

Une commission d’appel d’offres de la Ville de Paris a choisi le projet, en s’appuyant sur la proposition d’un jury consultatif pluridisciplinaire présidé par la Maire de Paris (élus ; experts et personnalités qualifiées françaises et internationales : architectes, urbanistes, paysagistes, ingénieurs, architecte des bâtiments de France,…). Le projet a été mené dans une procédure dite de « dialogue compétitif » : pendant 1 an, 4 équipes choisies par le jury ont travaillé et dialogué avec la Ville pour affiner leurs propositions. Cette démarche a notamment permis d’intégrer les apports de la première concertation, versés au cahier des charges. En mai 2019, le projet OnE a été retenu par la commission d’appel d’offres sur propositions et avis motivé du jury.

Est-ce que le mur d’enceinte vitré sera maintenu ?

Le mur de verre sera maintenu dans le cadre du projet 2023 pour répondre aux obligations de sécurisation du site exprimées par la Préfecture de Police.

Quelle est l’ambition de l’aménagement proposé place du Trocadéro ?

L’aménagement proposé par l’équipe sur la place du Trocadéro consiste en un « amphithéâtre de verdure ». Il sera fait de gradins enherbés qui permettront de se poser et d’apprécier une vue sur la Tour Eiffel tout en conservant les axes de perspectives des allées radiales. Ce nouvel espace piéton n’a pas la vocation à accueillir un événementiel récurrent accueillant de l’ordre de 12 000 spectateurs. L’objectif du projet est de maîtriser les événements, de protéger les nouveaux espaces végétaux en privilégiant pour leur tenue le parvis minéral entre l’amphithéâtre et le Palais de Chaillot.

Perspective du Trocadéro – © GP + B
Aménagement proposé place du Trocadéro © GP + B

Quels sont les impacts du projet sur la circulation routière, les transports en commun, et les flux piétons et cycles ?

Au Trocadéro, le projet prévoit une transformation de l’actuel rondpoint en carrefour en « fer à cheval », où les véhicules pourront circuler à double sens.  Les mobilités douces seront privilégiées avec la création d’une liaison piétonne entre le parvis des Droits de l’Homme et le centre de la place, et la création de pistes cyclables protégées unidirectionnelles de part et d’autre des voies de circulation.

Le long de la Seine, la circulation générale est maintenue sur l’avenue de New York, avec une voie dans chaque sens passant par le tunnel sous la place. La circulation sur la place de Varsovie elle-même, ainsi que sur l’avenue des Nations Unies Est sera réservée aux véhicules de secours, aux transports en commun et aux vélos. L’avenue des Nations Unies Ouest sera quant à elle piétonnisée et accessible uniquement aux véhicules de secours.

Sur le pont d’Iéna, la circulation est repensée pour aménager un large espace à destination des piétons. À l’image de la place de Varsovie, la circulation sera limitée aux véhicules de secours, aux transports en commun et aux vélos.  à y circuler.

En termes de capacité, le projet conserve 3 voies sur le quai Branly pour les voitures avec, au niveau de la Tour Eiffel, 1 voie en surface dans le sens entrant et 2 voies dans le tunnel dans le sens sortant de Paris. Il supprime lesles deux voies dites « de stockage » permettant de tourner sur le pont d’Iéna, cet itinéraire étant, dans le cadre du projet, réservé aux transports en communs. Le projet aménage deux couloirs bus en sens entrant et sortant de Paris sur le quai Branly. Le Réseau Express Vélo (REVE) est maintenu à double sens et passera en surface, devant la Tour Eiffel.

Schéma de principe de la gestion des flux

Un travail important a été mené sur l’interaction entre mobilité douce et bus dans le projet. Il prévoit notamment des stations Vélib’, des arrêts de bus et des points d’attache vélo.

Quelle gestion des autocars de tourisme est prévue sur le site ?

Pour organiser la desserte des cars touristiques, des  déposes minutes pour les autocars de tourisme seront aménagés sur les deux rives de la Seine. . L’équipe projet propose des options d’implantation sur le secteur Trocadéro, Varsovie, Emile Anthoine, Champ de Mars et au niveau de l’école militaire.

Les stationnements situés à proximité des embarquements de croisière sur les ports de Suffren et de la Bourdonnais seront maintenus.

Quel est l’impact du projet sur le réseau de bus RATP ?

Au Trocadéro, les lignes de bus et les arrêts sont maintenus mais légèrement adaptés au nouvel aménagement de la place.

Les bus 82 et 30 continuent de traverser le pont d’Iéna.

Le projet propose de détourner la ligne 42 et de décaler le terminus des bus 69 et 86, afin de libérer l’avenue Bouvard. Dans ce scénario, il n’y aurait plus de bus traversant le Champ de Mars de part en part.

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